Jambes sans repos,
comportements ou agitations nocturnes
et parasomnies
MOUVEMENTS EN RELATION AVEC LE SOMMEIL
Mais le plus souvent, ces mouvements sont sans conséquences et leur sévérité sur l’enregistrement n’est pas en corrélation avec la plainte, ni avec les paramètres du sommeil ou la vigilance. En savoir plus
Ces rythmies ont une intensité variable mais quand les mouvements sont violents, les heurts de la tête peuvent entraîner des bosses… Elles débutent avant l’endormissement et se poursuivent en sommeil lent léger.
Ce n’est pas trop grave, sauf la possibilité d’un traumatisme et que la plupart des cas surviennent chez des nouveaux-nés avant 18 mois de vie. Ces épisodes ne montrent pas une fragmentation du sommeil et peut apparaître à n’importe quel stade et être moins fréquent dans le sommeil paradoxal. Les symptômes disparaissent spontanément et généralement avant les trois ans de vie. L’incidence au-delà des dix ans d’âge, est associée des situations à un retard mental et d’autisme. Son étiologie est inconnue, mais les cas graves peuvent être traités pharmacologiquement. En savoir plus
PARASOMNIES
L’éveil confusionnel consiste en un épisode d’état confusionnel, survenant pendant ou après le réveil depuis le sommeil lent profond. Ces épisodes pouvant se répéter plusieurs fois par nuit. Ils surviennent le plus souvent durant les premières heures du sommeil, et au sortir d’une sieste. L’éveil confusionnel est très souvent provoqué par le fait que l’on réveille l’enfant ou la personne.
La personne est désorientée dans le temps et dans l’espace, est ralentie sur le plan psychomoteur (lenteur des idées, difficultés de parole, difficultés de compréhension…). Elle peut formuler des propos incohérents, parfois en rapport avec un rêve. Son comportement peut être inapproprié, incohérent, voire violent. Il existe toujours une amnésie complète ou quasi complète de l’épisode.
Un éveil confusionnel dure généralement de 5 à 15 minutes. Chez l’enfant il peut durer près d’une heure.
Généralement, les somnambules retournent spontanément à leur chambre. Lorsqu’on les réveille, ils sont confus et mettent un peu de temps avant de remettre leurs idées en place. Près du tiers des somnambules réagissent de façon agressive – par des claques ou des coups de poing – lorsqu’on les réveille brusquement. Chez les personnes qui consultent un médecin, environ 50 % rapportent avoir subi une blessure physique au cours d’un épisode de somnambulisme et la même proportion dit avoir eu des comportements violents envers autrui ou des objets.
Le somnambulisme est un problème assez fréquent, surtout chez les enfants. De 15 à 30 % d’entre eux auront au moins un épisode de somnambulisme pendant leur enfance. Il débute habituellement vers l’âge de 4 ou 5 ans et on estime qu’à 11 ans 7 % des enfants en ont des épisodes fréquents. La prévalence diminue à 3 % chez les jeunes de 13 ans, tandis qu’entre 1 et 2 % des adultes en souffrent. En savoir plus