Accéder aux soins

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Vous souffrez d’un trouble du sommeil ou vous pensez en souffrir : voici les étapes à suivre, les options qui s’offrent à vous et les recommandations que vous devez connaître.

1. CONSULTER UN MÉDECIN 
Dans un premier temps, il vous sera proposé de consulter un médecin de famille, ou un médecin en clinique sans rendez-vous.
Démarche à suivre pour avoir un médecin de famille.
Parfois, c’est au cours d’une consultation auprès d’un dentiste, d’un ORL ou d’un pneumologue (ou autre spécialiste) que l’on va découvrir que vous souffrez peut-être d’un trouble du sommeil.
Si le médecin pense que vous souffrez d’un trouble du sommeil, il doit vous donner une prescription (ou une référence) pour une consultation auprès d’un spécialiste en clinique du sommeil ou pour un examen de votre sommeil (polygraphie ou polysomnographie).

2. CONSULTER UN SPÉCIALISTE

Plusieurs spécialiste sont prêts à vous recevoir pour une consultation au sujet de votre sommeil (consultations remboursées RAMQ).

Pour en savoir plus, allez à la section Consulter un spécialiste.

Ce spécialiste est à même de vérifier précisément de quel trouble du sommeil vous souffrez. Souvent, il n’y a pas seulement de l’apnée du sommeil, mais aussi d’autres troubles du sommeil et parfois aussi des troubles associés.

3. PASSER DES TESTS

Quelque soit le trouble dont vous souffrez, on vous prescrira peut-être des tests pouvoir poser un diagnostic. Ce peut être une prise de sang, ou plus souvent une polygraphie ou polysomnographie, qui se font en laboratoire de sommeil, ou à votre domicile.
L’analyse des données des tests du sommeil en laboratoire doit être faite par un spécialiste. Celui-ci portera alors un diagnostic ou demandera des examens complémentaires. La lecture seule par un inhalothérapeute ou un technicien de laboratoire de sommeil ne suffit évidemment pas. Même si on diagnostique chez vous de l’apnée du sommeil, il faut s’assurer avec votre médecin que vous ne souffrez pas d’autres troubles du sommeil. En effet, dans 90% des cas, l’apnée du sommeil est accompagnée d’autres pathologies du sommeil ou physiques.

4. PLAN DE TRAITEMENT ET SUIVI

Un plan de traitement va vous être proposé, incluant un suivi auprès du spécialiste, puis de votre médecin.
Selon votre trouble du sommeil, on peut vous suggérer des thérapies bien spécifique à un trouble du sommeil (ex. thérapie d’augmentation de l’efficacité du sommeil en cas d’insomnie). Des solutions peuvent vous êtres proposées par votre médecin telles que de suivre une psychothérapie ou d’assister à des thérapies de groupes, de prendre des médicaments, de prendre des compléments vitaminiques, de faire des exercices divers et variés pour améliorer votre état.

Si vous faites de l’apnée obstructive du sommeil, plusieurs traitements existent, dont le principal est l’appareil à pression positive continue. Les autres types de traitements peuvent être les suivants :

-Des traitements non invasifs, basées sur des exercices musculaires peuvent être proposés. Leur objectif est de fortifier les muscles de la gorge et du cou. C’est le cas du chant, ou de la pratique du Didgeridoo.
-Des prothèses d’avances mandibulaires peuvent être suggérées. Ces prothèses, que l’on insère dans la bouche la nuit, avancent la mâchoire et dégagent les voies respiratoires.
-La mise en place de bandelettes nasales
-Des thérapies positionnelles pour éviter de dormir sur le dos

5. ACHAT DE MATÉRIEL

Divers traitement peuvent vous être prescrits, dont un appareil à pression positive continue : APPC (ou cpap). Ces appareils s’achètent auprès d’entreprises privées de ventes d’appareils respiratoires. Le système public ne fourni pas (ou dans de rares cas exceptionnels) ces appareils.
Souvent, une équipe d’inhalothérapeutes dans chaque entreprise de vente d’appareils est là pour vous guider dans son utilisation et sa mise en place. Une forte concurrence existe dans ce domaine. Les prix sont malheureusement très élevés.

6. OBTENIR DU SOUTIEN

La Fondation Sommeil est là pour vous offrir du support dans vos difficultés liées au sommeil. N’hésitez pas à faire appel à nous. Par ailleurs, nous proposons des séances d’information et de partage.

7. PARTICIPER À UN PROTOCOLE DE RECHERCHE

Sachez qu’en participant à un protocole de recherche, vous pouvez avoir accès à des privilèges et/ou à des traitements gratuits. De plus, vous aidez ainsi d’autres personnes en aidant à faire progresser la recherche !