Année : 2013
Source : nouvelle, faculté de médecine de l’Université de Montréal
Auteur : Valérie Mongrain
Extrait :
Que ce soit à cause de préoccupations quotidiennes, d’heures de travail prolongées, de maladie ou simplement par manque de temps, un nombre grandissant de personnes éprouvent de la difficulté à bénéficier d’une quantité suffisante de sommeil réparateur. Quels sont les éléments qui empêchent le cerveau de maintenir un bon éveil lorsqu’on ressent un manque de sommeil? Est-ce le stress, l’accumulation de toxines dans le cerveau? La réponse se trouverait plutôt dans une molécule qui régule la communication entre les neurones du cerveau et qui se situe à la jonction des cellules nerveuses, la Neuroligine-1. Une récente étude réalisée par l’équipe du Dre Valérie Mongrain, professeure au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal et directrice du laboratoire de physiologie moléculaire du sommeil au Centre d’étude avancée en médecine du sommeil (CÉAMS) de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, démontre que le maintien de l’éveil, et en particulier d’un éveil de qualité, serait contrôlé par la Neuroligine-1.