Terreur nocturne2024-05-29T15:35:25-04:00

Terreur nocturne

Une terreur nocturne est un trouble du sommeil qui se manifeste surtout en début de nuit, à la différence des cauchemars qui surviennent plutôt en fin de nuit. Lors d’une terreur nocturne, la personne (généralement un enfant) peut se mettre à hurler de panique pendant son sommeil. Il présente des signes physiques tels que le rougissement de la peau, une sudation excessive, une agitation, et il peut réagir avec une réticence au contact de ses parents. Ces crises, bien qu’impressionnantes, ont tendance à durer jusqu’à environ 20 minutes avant que la personne ne retrouve son calme.

Environ 5 % des enfants vivent des terreurs nocturnes, qui surviennent le plus souvent entre l’âge de six mois et six ans, atteignant leur pic entre trois et quatre ans. Ces terreurs nocturnes sont plus fréquentes lorsque l’enfant est fatigué. Il est essentiel pour un enfant sujet aux terreurs nocturnes de bénéficier d’un sommeil adéquat, surtout lorsqu’il est susceptible d’avoir un horaire de sommeil perturbé, comme lors de voyages ou de vacances.

Diagnostic de la terreur nocturne

Le diagnostic de la terreur nocturne repose sur une évaluation clinique approfondie. La terreur nocturne peut être distinguée d’autres parasomnies, telles que le somnambulisme, par des caractéristiques spécifiques, notamment l’apparition brutale de terreur intense, le cri, le manque de souvenirs détaillés après l’épisode, et une réactivation difficile du sujet.

Traitement de la terreur nocturne

Traitement de la terreur nocturne chez les enfants

Les terreurs nocturnes surviennent généralement en début de nuit, environ une à deux heures après que l’enfant s’est endormi. À ce moment, l’enfant est en phase de sommeil lent. Une crise de terreurs nocturnes se manifeste de la manière suivante : l’enfant crie, pleure parfois, s’assoit dans son lit, regarde fixement, se débat occasionnellement, transpire abondamment, respire de façon saccadée, et son rythme cardiaque s’accélère. Il semble effrayé, puis tout simplement se recouche et retourne au sommeil. Le lendemain, il ne se souvient de rien de l’incident. Cependant, les parents se souviennent vivement de cette expérience perturbante de voir leur enfant pris de terreurs nocturnes.

Il est essentiel de noter que ces crises ne sont généralement pas graves et n’ont pas d’effet notable sur le développement de l’enfant. Lors d’un épisode de terreur nocturne, il est recommandé de parler doucement à l’enfant, de lui caresser le bras ou le front ou de lui chanter une berceuse, sans toutefois le réveiller. Cela peut s’avérer suffi­sant pour le rassurer et lui permettre de retrou­ver un sommeil calme. Cependant, si les terreurs nocturnes se produisent fréquemment, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé.

Lorsque les terreurs nocturnes surviennent chez un enfant de plus de six ans, il peut y avoir des facteurs psychologiques à prendre en compte. À cet âge, les terreurs nocturnes peuvent être liées au stress ou à des expériences angoissantes. Souvent, l’enfant réagit normalement pendant la journée, et les terreurs nocturnes sont la seule manifestation d’un problème sous-jacent. Dans de tels cas, l’intervention d’un thérapeute pourrait être bénéfique.

Ressources, brochures et informations sur la terreur nocturne

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