Chercheurs: Antonio Zadra; Geneviève Robert
Année: 2014
Mots-clés: Agressions; Rêve; Cauchemar; Émotion; Contenu; Mort; Menace; Fonction; Paradoxal; Parasomnie; Récurrent; Traitement; Enlèvement; Pourchassé; Échec; Impuissance; Diable; Hommes; Femmes; Mauvais rêve

Extrait:
Un homme cagoulé entre dans le wagon de métro et vous immobilise. Les passagers descendent à la station suivante, vous laissant seul avec l’agresseur. Il vous emmène dans un sous-sol et se penche vers vous avec un instrument indéfini. Une arme? Va-t-il vous tuer? C’est à ce moment que vous vous réveillez. Ouf, ce n’était qu’un mauvais rêve. Plutôt un cauchemar, précisons-le, puisqu’il a conduit le dormeur au réveil. « Les agressions physiques sont les thèmes les plus souvent rapportés dans les cauchemars. Les mauvais rêves, quant à eux, sont surtout hantés par des conflits interpersonnels », écrivent les chercheurs en psychologie de l’Université de Montréal Geneviève Robert et Antonio Zadra dans une récente édition de Sleep. Pour analyser 253 cauchemars et 431 mauvais rêves, il leur a fallu obtenir le récit de près de 10 000 rêves. Leurs conclusions? Les cauchemars ont une portée affective plus grande que les mauvais rêves et la peur n’est pas toujours au rendez-vous, puisqu’elle est absente de la plupart des scénarios de mauvais rêves et du tiers des cauchemars. On ressent plutôt de la tristesse, de la confusion, de la culpabilité, du dégoût…

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