HYPERSOMNIES D’ORIGINE CENTRALE

NON RELIÉE À UN TROUBLE DU RYTHME CIRCADIEN, RESPIRATOIRE OU UNE AUTRE CAUSE DE TROUBLE DU SOMMEIL NOCTURNE

De manière générale, l’hypersomnie se caractérise par une difficulté à rester éveiller et un besoin important de devoir dormir. C’est dormir trop, trop souvent, et/ou n’importe quand. Cela peut s’accompagner de perte de tonus musculaire.

Vous souffrez d’hypersomnie ? Vous voulez connaître les traitements disponibles ? Vous voulez avoir des informations approfondies sur l’hypersomnie dont vous souffrez ?

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Les hypersomnies n’ont pas les mêmes causes, conséquences, conditions et traitement selon les personnes.  Appartenez-vous à l’une de ces populations ?
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Liste tirée de la classification internationale des troubles du sommeil

Le syndrome de Kleine-Levin (KLS) est un trouble du sommeil faisant partie des hypersomnies récurrentes. Le KLS est une maladie extrêmement rare (prévalence de l’ordre d’1 cas par millions), caractérisée par un besoin excessif de sommeil (hypersomnie), pouvant atteindre 20 heures par jour, et évoluant par poussées. Ce trouble affecte principalement les adolescents et les jeunes adultes, les hommes plus que les femmes.

En dehors des poussées les sujets atteints ne présentent pas d’anomalie cliniquement décelable. Une personne affectée peut passer des semaines ou des mois sans poussée, se sentir parfaitement bien et poursuivre ses activités habituelles.

Les symptômes du syndrome de Kleine-Levin (KLS) sont cycliques. Lorsqu’un épisode survient, les symptômes apparaissent rapidement, mais peuvent persister pendant des jours ou des semaines. Dans de nombreux cas, les épisodes s’espacent, s’atténuent et disparaissent avec l’âge (vers la trentaine). Des épisodes peuvent cependant, rarement, survenir plus tard dans la vie.

Le fait d’être menstruée peut entraîner chez la  femme un besoin irrépressible de dormir beaucoup. Plus précisément, cela concerne les femmes qui souffrent d’importants syndromes pré-menstruels. Parfois, il s’agit de l’effet inverse : c’est l’insomnie qui se déclenche durant le SPM.
L’hypersomnie idiopathique (IH) est une maladie neurologique caractérisée par un besoin excessif de dormir le jour. Malgré une grande qualité de sommeil de nuit et de très longues périodes de repos (plus de 10h par jour), les personnes qui souffrent de cette maladie ont de grandes difficultés à se réveiller le matin et parfois n’y parviennent pas (symptôme que l’on appelle « ivresse du sommeil »). Ces personnes souffrent d’une fatigue extrême et de somnolence durant la journée. Les siestes, souvent longues, sont non-récupératrice et la personne se réveille dans un état confusionnel.
Ce qui caractérise l’hypersomnie idiopathique est aussi le fait que le réveil s’accompagne d’un certain nombre de désagréments : comportement automatiques, troubles de la vigilance, désorientation spacio-temporelle, lenteur de la pensée et de la parole, difficultés motrices.
Il existe en fait deux formes d’hypersomnies idiopathiques :
-Hypersomnie idiopathique avec allongement du temps de sommeil (plus de 10h/jour) et les symptômes décrits plus haut.
-Hypersomnie idiopathique sans allongement du temps de sommeil (moins de 10h/jour). Dans cette forme-ci, le sommeil de nuit est de quantité et de qualité normale, mais avec une somnolence diurne excessive sévère avec des endormissements en sommeil lent.
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Il s’agit de se priver de manière chronique de sommeil, et d’en arriver un jour à devoir dormir de manière excessive pour compenser ce manque. Nous avons tous besoin d’une quantité individuel de sommeil. Lorsque nous ne dormons pas suffisamment par rapport à nos besoins, nous créons une dette de sommeil. Cette dette, lorsqu’elle devient trop intense et importante, fini par entraîner une hypersomnie : un besoin irrépressible de « rembourser cette dette » en dormant. 
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l’hypothyroïdie, le cancer etc. C’est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens. Enfin, la célèbre maladie du sommeil est due à un piqûre par la mouche Tsé-Tsé. C’est en traitant le trouble médical que l’on peut soulager la personnes des hypersomnies qui ont sont la conséquence.
De nombreux médicaments (de par leurs effets secondaires) peuvent entraîner de l’hypersomnie. c’est alors à votre médecin et à votre pharmacien de vous conseiller dans la prise de vos médicaments pour éventuellement minimiser ces effets secondaires.
Il s’agit ici des hypersomnies induites par un trouble mental. La dépression ou la bipolarité par exemple peuvent entraîner d’importante hypersomnies. Pour en savoir plus allez à l’article qui est consacré à ce sujet.
Ce terme désigne toutes les hypersomnies dont on ne connaît pas les causes ou qui ne semblent pas faire partie des hypersomnies citées plus haut.